Sans grande surprise, une enquête menée au Massachusetts auprès de 134 cabinets révèle que les médecins qui assument des responsabilités de gestion au sein de leur clinique ont davantage l’impression que ceux qui se concentrent sur leur pratique que l’implantation d’un DMÉ constitue quelque chose de difficile. (En fait, 38 % des médecins propriétaires de leur clinique ont indiqué que l’implantation d’un DMÉ y avait été très difficile, contre seulement 26 % des médecins non propriétaires).

Par contre, les responsables de cette étude concluent aussi que les médecins qui estiment compter sur du personnel de soutien innovateur au sein de leur clinique ont éprouvé moins de problèmes que les autres à y implanter un DMÉ. Autrement dit, les employés de bureau jouent un rôle critique dans un projet de ce genre, comme dans tout projet de changement organisationnel.

Pour obtenir plus de détails sur cette recherche, consultez :

Fleurant, Marshall, “Factors associated with difficult electronic health record implementation in office practice”, Journal of the American Medical Informatics Association, volume 19, numéro 4, 2012, p. 541-544. Version en ligne (http://jamia.bmjjournals.com/content/19/4/541.full) consultée le 27 février 2013.

La diffusion de ces résultats de recherche est rendue possible par une subvention octroyée par les Instituts de recherche en santé du Canada (FQRSC) à la Chaire de recherche Technologies et pratiques en santé de l’Université Laval, laquelle est responsable du projet de transfert de connaissances Using Research Results to Improve the Implementation of the Electronic Health Record in Primary Care.