En se basant sur une étude de cas new-yorkais d’adoption des DMÉ, des chercheurs américains ont conclu que l’introduction de ces technologies dans une clinique est indirectement associée à une hausse de la qualité des soins offerts aux patients (par exemple, elle mène à un meilleur suivi des cas de diabète).
Cependant, il ne suffit pas d’adopter un DMÉ pour obtenir ces gains. Seuls les médecins qui ont reçu beaucoup de soutien technique ont pu offrir de meilleurs soins à leurs patients grâce à cette technologie (dans l’État de New York, des centres régionaux financés par des fonds publics, les extension centers, ont pour tâche d’aider les cliniques à résoudre les problèmes de toutes sortes qui surgissent pendant un projet d’implantation, de même qu’à favoriser leur utilisation intelligente des DMÉ).
Même quand les cliniques reçoivent beaucoup de soutien technique, elles ont besoin d’une bonne année pour commencer à enregistrer des gains sur le plan de la qualité des soins. Selon les chercheurs, l’arrivée des DMÉ a en effet des effets perturbateurs à court terme qu’il ne faut pas négliger.
Enfin, les chercheurs suggèrent que les cliniques de petite taille établies dans des zones défavorisées ont besoin de plus d’aide que la moyenne des établissements pour exploiter le potentiel des DMÉ à l’avantage de leurs patients.
Pour obtenir plus de détails sur cette recherche, consultez :
Ryan, A.M. et autres, “Small physician practices in New York needed sustained help to realize gains in quality from use of electronic health records”, Health Affairs, volume 32, numéro 1, janvier 2013, p. 53-62.
La diffusion de ces résultats de recherche est rendue possible par une subvention octroyée par les Instituts de recherche en santé du Canada (FQRSC) à la Chaire de recherche Technologies et pratiques en santé de l’Université Laval, laquelle est responsable du projet de transfert de connaissances Using Research Results to Improve the Implementation of the Electronic Health Record in Primary Care.